L’amical des arracheurs de dents

28 Oct

Si vous faites parti du 99.9% de la population mondiale qui ne connaissent pas vraiment le mystérieux monde du conte, il y a des bonnes chances que vous ayez jamais entendu parler de concours de menteries.  Mais les concours de menteries c’est pas mal cool, ce qui prouve que c’est pas parce qu’on connais pas l’existence d’une affaire, que cette affaire là est pas incroyablement hot.

Donc pour vous situer, un concours de menterie, c’est un concours de conte.  D’habitude, il y a environ 6 ou 7 conteurs amateurs ou professionnels, chacun avec une menterie d’une durée donnée.  La menterie peut être basé sur des faits réels exagérés ou être totalement inventé à partir du néant et des mots contenus dans le dictionnaire.  Le gagnant est celui que les juges décident qu’il a gagné.  Et c’est pas mal ça.  Le public à du fun, les conteurs ont du fun, les juges ont du fun, le tout dure environ 1h30 et ça coûte presque rien.  Tout le monde est gagnant… surtout ceux qui gagnent.


L’Amicale des arracheurs de dents de Québec

Donc en fin de semaine passée je suis allé à Québec pour participer à l’amical des arracheurs de dents.  Le premier concours de menterie de Québec, organisé par Yolaine et Les amies Imaginaires.  Et sérieusement, c’était un succès.

(Paranthèse)

Pour ceux qui ne connaissent pas Yolaine, c’est une conteuse de Québec qui à aussi une compagnie de diffusion nommé Les amies imaginaires.  Mais contrairement à Marie-Mai qui n’a pas de famille, et donc pas de nom de famille, Yolaine à un nom de famille, il est seulement composé d’aucunes lettres connu et est prononcé de façons muette (Vous ne pourrez pas dire que je ne fait pas votre éducation.).

Là où l’Amical des arracheurs de dents a brillé, c’est dans l’addition de questions de la part des juges.  Après chaque conte, les jugent avaient droit à une question/commentaire chacun.  Grâce est cette simple décision, les juges ont passé du rôle de « Personnes qui nous jugent en silence » à « Véritables gladiateurs de la blague ».  De plus, une des questions posées par le propriétaire de la librairie St-Jean Baptiste a permis de faire découvrir l’existence du film biographique « Kenny » à un nouveau public prêt à être émerveillé par cette histoire inspirante (Ce qui est toujours un plus).

Mais une question vous brûle les lèvres, je les entend crépiter jusqu’ici: « Mais qui as gagné? »  Et bien l’Assistant dentaire (qui se trouve à être la deuxième place) à été attitré à Jean-Luc Boutin,  avec son histoire intitulé Des écureuils et des hommes, tandis que l’Arracheur de dents en chef as été Serge Lapointe, avec une histoire de chasse miraculeuse.  La troisième place est allé à nul autre que moi même.

Chose intéressante, le troisième place n’avait pas de nom fancy comme « chef » ou « assistant », c’était juste la troisième place.  Mais si on tiens compte de la hiérarchie normale d’un bureau de dentiste, je crois que la troisième place ferait de moi la madame de la réception du bureau de dentiste. C’est qui n’est pas mal nom plus comme titre.

Fait à noter, pour aider le public et les conteurs à attendre durant la délibération des juges, Yolaine a eu la géniale idée de nous faire la lecture d’un extrait du Zombie Survival Guide de Max Brooks.  Un livre que j’ai personnellement lu plusieurs fois par le passé et qui devrait être enseigné dans les écoles secondaires comme alternative aux cours de religions.


Épilogue

Alors qu’est-ce qui me reste de tout ça?  Et bien la troisième place  m’a mérité des chocolats de la chocolaterie Érico.  Et pour ceux que ça intéresse, ils étaient pas mal bons.  Ce qui me fait dire qu’une troisième place en chocolat est probablement une des meilleures sortes de places au monde.

Là dessus, je vais me garder des choses à dire à propos du Trois-Pistoles, parce que bien que ce concours là c’est passé avant, je vais en parler après.  Cherchez à savoir.

-Jérome Bérubé

Publicité

Journées de la Culture

24 Sep

En fin de semaine c’est les journées de la culture.  MALADE!!! Sortez les ballons, pis les gazous, pis sortez dans la rue. C’est le temps d’avoir du fun.

Pour vous situer, pour le monde des cultivateurs de culture, les journées de la culture c’est comme la « tomatina », tsé la fête espagnole ou le monde descent dans la rue pour se lancer des centaines de tonnes de tomates les uns sur les autres.  Des dizaines pis des dizaines de trucks de tomate.  Tellement de tomates que le monde peux même nager dedans.  Ben les journées de la culture, c’est la journée ou la culture descend dans la rue, pis tout le monde vas avoir du fun avec ça.

Demain, samedi le 25 septembre, je vais profiter de l’occasion pour aller vous conter des histoires dans les parcs de Montréal.  Pourquoi des parcs?  Parce que c’est le fun des parcs, il y a du gazon, des arbres, pis a Montréal, c’est pas mal ce qui me rapelle le plus la Côte Nord, a part peut-être la section du St-Laurent marin du Bio-dôme.

Donc allez voir les détails dans la section calendrier, pis si ça adonnes, venez vous faire conter des histoires.  Pis si ça adonnes pas, allez quand même voir les activités qui vous sont offerte ailleurs en fin de semaine, je suis convaincu qu’il vas y avoir de quoi pour vous autre.

-Jérome Bérubé

Lancement du site

3 Sep

Salut tout le monde

Par la présente je lance mon site.  Pourquoi?  Parce que j’ai un bon bras de lanceur.  J’ai même gagné un trophée de fers, par équipe, dans un camping l’été passé.  Mais plus que ça pourquoi lancer « un site »?

Parce que de nos jours c’est ben fâchant d’aller dans l’internet pour trouver de l’information sur de quoi, pis de pas en trouver.  Admettons que tu cherches de l’info sur un restaurant; genre il est tard, un jeudi,  pis tu voudrais manger une poutine.  En dedans de toi tu te dis: « m’a aller voir dans l’internet, ils vont me le dire, comme ça j’aurai pas besoin de chercher dans l’annuaire, ce médium d’informations vétuste. ».  Pis c’est là que… tu te rends compte que la plupart des petits restaurants ont pas de vitrine dans le net… ils ont juste un numéro dans l’annuaire.

Fait que c’est pour ça que je lance un site: Pour ne plus faire partie des petits restaurants frustrants de ce monde.  Maintenant je vais être comme une chaine de restaurants.  Avec une site consultable à toutes heures du jour ou de la nuit.  Oui monsieur!  Tout qu’un homme!  Je sais mettre mes culottes à-terre, pis mon pied sur la table.  Tout pour vous rendre la vie plus belle.  Comme le dirait un pompier qui vient de sauver un bébé des flammes: « Inutile de me remercier, je n’ai fait que mon devoir. ».

-Jérome Bérubé